23 mars 2024
Démolition du pont de la RD68 sur A7 : une opération spéctaculaire réalisée en un temps record
C’est en une seule nuit avec un planning serré que les équipes de VINCI Autoroutes et du Groupement, constitué de Bouygues TP Régions France (mandataire), Colas, Aximum, Perrier TP et Berthold, ont démoli le pont de la RD68 surplombant l’A7 : une démolition rendue nécessaire pour permettre l’élargissement de la plateforme autoroutière actuelle de l’A7 et la reconfiguration des bretelles de jonction Marseille/Arles et Arles/Marseille.
Cette intervention d’ampleur a nécessité la fermeture exceptionnelle de l’A7 dans les 2 sens de circulation, une nuit seulement, au niveau de l’ouvrage, et une déviation de la RD 68 au niveau du pont démoli a été mis en place pour les riverains le temps de reconstruire le pont.
La forte implication de l’ensemble des acteurs du projet a permis le succès de cette opération spectaculaire
Cette opération coup de poing exceptionnelle par les moyens humains et logistiques mobilisés, a nécessité des mois de travail et d’organisation pour réaliser ces travaux en à peine une dizaine d’heure afin de limiter la gêne à la circulation.
Cette intervention s’est déroulée en plusieurs phases :
- Protection de la chaussée de l’A7 par 1 500 m3 de matériaux granulaires
- Démolition du tablier, de la pile centrale et des piles de rive
- Evacuation des 550 m3 de gravats
- Nettoyage et balayage des voies
- Mise en place des dispositifs de retenue et de sécurité
- Contrôle par les équipes de VINCI Autoroutes et remise en circulation des voies
Ce sont 10 engins spécialisés au total (4 pelles grignoteuses, 2 pelles cisaille et 4 camions) et plus de 60 personnes qui ont œuvré pour déconstruire l’ouvrage de 60 m de long et 10m de large sous le regard impressionné d’une soixantaine d’invités venue apprécier le ballet des machines en actions.
Une course contre la montre réussie
En moins de temps que prévu, le tablier du pont a cédé à l’assaut des grignoteuses et très vite les piles ont aussi disparu. Les tombereaux sont alors entrés en action pour évacuer les gravats au plus vite ; si bien que c’est avec une heure d’avance, vers 7 h, que la circulation a pu reprendre sur l’A7. Pari tenu.